Notre Jules, Ponticus, Jack a repris vie en moi.
Il se lance maintenant à l'assaut d'une de ses femmes. Arrivera-t-il à la convaincre de renoncer à son comportement actuel et à reprendre vie, elle aussi ?
On peut penser qu'une écrivaine peut faire faire n'importe quoi à ses personnages, vaste erreur !
On découvre dans l'exercice d'écriture que les personnages ont une vie propre - non que l'on devienne schizophrène - mais il existe une logique, une cohérence, dans le comportement de ces êtres, dans leur vision de la vie, que même l'auteure peut difficilement infléchir.
Ne trouvez-vous pas que cela en dit long sur le peu de liberté que nous nous octroyons ? comme si, en bousculant nos schémas, nous avions peur de nous briser, de nous perdre ?