vendredi 24 octobre 2014

Le PETIT POUCET en pleine illégalité...


Le petit Poucet, parlons-en !
Plutôt malingre, il est le souffre-douleur de la maison.
Certes nous sommes pris de pitié devant cette famille accablée par la misère et la famine, et dont les deux parents se résolvent à abandonner leurs enfants dans la forêt (oui, c'est un point qui choque).
Nous admirons l'ingéniosité du Petit Poucet avec son semis de petit cailloux blancs, tremblons pour lui lorsqu'il n'a plus que des miettes de pain pour retrouver son chemin...
Voici les sept enfants perdus pour de bon, et devant la porte de l'ogre.
La femme de l'ogre les accueille et les cache.
Devant l'éventualité de se faire dévorer par l'ogre, le Petit Poucet n'envisage d'autre solution que de faire zigouiller les filles de la gentille dame, en échangeant leurs couronnes contre les bonnets de lui-même et de ses frères. Ce qui fut pensé fut fait et les filles furent égorgées.
On connaît la suite. Les sept garçons s'échappent et sont presque rattrapés par l'ogre, qui au dernier moment fatigue. Là, profitant de la lassitude du monstre, le PP lui chipe ses bottes pour revenir sur ses pas et manipuler la pauvre femme en deuil de ses filles afin de lui soutirer tout son argent.(Que penseraient des jurés de ce comportement ?)
Et c'est ansi que le PP et ses frères rentrent chez eux fortunés.
Le roi loue les services du PP car grâce à l'utilisation des bottes, le PP devient le courrier le plus rapide du pays.
Moralité de Perrault : il faut aimer ses enfants car même faible, un marmot peut éventuellement faire le bonheur de sa famille...
Mais moralité : pas besoin d'avoir l'air d'un ogre pour être un saligaud.

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